B021 : に いち
Puis j’étais bon…
J’ai dû commencer vers les 12 ans environ? J’étais dans une passe Dragon Ball et Ninja, c’était la meilleure activité que je pouvais faire. Mon voisin, best friend, s’est inscrit avec moi, on était dans le même cours.
Au premier cours, on était sérieux comme jamais, on faisait nos push-ups et nos p’tits coups de pieds de lavettes. C’était écoeurant! (dans le bon sens)
Puis à un moment donné, un élève est arrivé en courant et il a lâché un de ses pets en saluant pour entrer dans le Dojo. J’ai regardé mon ami, puis on a jamais réussi à regagner notre sérieux.
Reste que j’étais vraiment bon, j’avais une bonne mémoire alors j’arrivais à mémoriser tous les Katas. Les Katas sont des chorégraphies contre des ennemis imaginaires. Ça requiert une concentration extrême, une exécution technique parfaite et de l’intensité.
Je me souviens avoir participé à un tournoi une fois, j’étais rendu ceinture verte. Les tournois c’était comme dans Dragon Ball, sauf que j’étais faible…
Premier round, j’ai dû affronter un enragé qui faisait deux fois mon poid, il m’est rentré dedans avec un coup de pied et j’ai rien pu faire d’autre que tomber sur le cul, le souffle coupé. Évidemment j’ai perdu le combat, ça m’a fait pleurer et pendant la pause ma mère m’a acheté du McDo… ça m’a soulagé, merci mom.
Après la portion combat, c’était la période de compétition de Kata. Là je vous le dis, le p’tit à la coupe champignon à ravaler sa salive puis j’ai torché ça.
Torché dans le sens, j’ai exécuté tous mes Katas à la perfection en criant aux bons moments. J’étais tellement fier, j’ai gagné la médaille d’or!
J’ai encore cette petite médaille en souvenir, c’est un symbole qui m’a forgé très jeune et qui a fait développé une passion qui, encore aujourd’hui, fleurit en moi. Le goût des arts martiaux, de la concentration, la discipline et de la maîtrise du corps.